
Economie
Liberté et Patriotisme économique
Depuis des décennies, les Français sont assommés par les impôts et la dette publique explose. Il n’est pas besoin d’être agrégé d’économie pour comprendre que nous allons dans le mur. Les gouvernements qui se sont succédés n’ont fait qu’empirer la situation.
Aujourd’hui les impôts empêchent nos grandes entreprises d’être compétitives et délocalisent. Nos TPE et nos PME asphyxiés par les prélèvements et les lourdeurs bureaucratiques ne peuvent embaucher.
Les grandes sociétés n’ont pas le choix ; les impôts et les tracasseries administratives les condamnent à la délocalisation. La France est le pays d’Europe qui s’est le plus désindustrialisé au cours des dernières décennies et les dommages semblent irrémédiables.
La classe moyenne, qui constitue l’épine dorsale de toute société développée, est méprisée par nos dirigeants. « Trop riche » pour bénéficier des aides publiques et « trop pauvre » pour bénéficier des avantages octroyés par l’Etat, elle se paupérise lentement depuis 40 ans. Les ménages de la classe moyenne sont désormais coincés : ils se saignent aux quatre veines pour accéder à la propriété et sont incapables de financer les études de leurs enfants. Ils travailleront désormais plus longtemps que leurs ainés, seront moins à l’aise sur le plan financier. Pire, pour la première fois depuis la révolution industrielle : leurs enfants auront une vie plus difficile que la leur sur le plan matériel.
Les pays qui réussissent ont misé sur l’ « enrichissement » de la classe moyenne dont l’aisance permet ce fameux « ruissèlement » qui profite au plus grand nombre. La France a fait le choix contraire. On mesure le désastre.
Certes, l’argent ne s’invente pas : il faut donc que l’Etat dépense mieux afin de dépenser moins. Ainsi, il faut concentrer la dépense dans les secteurs régaliens (défense et sécurité, justice, Affaires étrangères, éducation, santé) et la réduire partout ailleurs. Est-il normal que l’Etat soit, directement ou indirectement, l’employeur de 25% des Français ? Aucun pays au monde ne pourrait supporter une telle charge.
L’établissement des 35 heures de travail par semaine par le gouvernement Jospin relevait de l’utopie marxiste, selon laquelle le travail est avilissant pour l’homme. Le simple fait de croire que la solution pour réduire le chômage était
de partager le travail relevait de la gageure et d’une méconnaissance profonde de la marche du monde depuis la nuit des temps. Il convient d’abolir rapidement les 35 h afin de retrouver le chemin de la croissance économique.
Si la gauche pense généralement qu’il suffit de répartir la richesse entre les Hommes pour annihiler la pauvreté, la Droite pense, elle, qu’il faut d’abord créer cette richesse, qui bénéficiera à tous ensuite. Toute politique économique doit prioritairement agir pour créer cette richesse.